Action 4: Éduquer et pratiquer de manière éthique

4. Éduquer et pratiquer de manière éthique: Un aspect critique et essentiel de la prestation de soins de santé est de savoir comment pratiquer de manière éthique et de pratiquer de manière éthique, car les individus, les familles, la société et le système de santé peuvent avoir des perspectives différentes sur la reproduction.

La FIGO (International Federation of Obstetrics and Gynecology), l’ASRM (American Society for Reproductive Medicine),l’ESHRE (European Society for Human Reproduction and Embryology), l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), l’IFFS (International Federation of Fertility Societies) et d’autres organisations disposent de documentation qui aident les prestataires de soins de santé primaires et les autres cliniciens à fournir des soins éthiques à leurs patients. (Lectures recommandées sur les Organisations référencées : ASRM, 2012 ; ESHRE, 2012 ; FIGO, 2012 ; IFFS, 2012 ; IPPF, 2012 ; OMS, 2012). Ces documents doivent être utilisés pour aider les médecins généralistes et autres personnes confrontées à des situations cliniques difficiles.

Les médecins généralistes et autres, le cas échéant, doivent recevoir une formation de base en matière d’éthique, reconnaissant les cadres sociétaux dans lesquels ils fournissent des soins. Les principes éthiques d’autonomie (indépendance du patient), de justice (équité sociétale), de non-malfaisance (« ne pas nuire ») et de bienfaisance (« faire le bien ») peuvent être présentés en termes simples pour aider les prestataires à prendre des décisions.

Les patients infertiles sont susceptibles d’accepter des interventions non éprouvées et d’autres moyens d’exploitation, ce qui met en évidence la nécessité d’une pratique éthique. Les pratiques éthiques comprennent, entre autres, les points suivants : éviter la surstimulation pendant la stimulation ovarienne contrôlée, éviter les traitements inefficaces non éprouvés, éviter les traitements non éprouvés pour l’endométriose et les myomes, utiliser les bonnes pratiques cliniques pour les grossesses extra-utérines, éviter les opérations chirurgicales inutiles et ne remplacer que le nombre optimal d’embryons pendant les procédures de PMA. (ASRM, 2008b ; ASRM, 2008i ; ASRM, 2006b ; ASRM, 2012a ; ASRM, 2006a ; Giudice, 2004; ASRM, 2008f ; ASRM, 2008j ; ASRM, 2008l ; ASRM, 2012b ; Min, 2010 ; ASRM, 2008h, ASRM, 2008g)

 

Les prestataires doivent également être informés, dans le cadre de la société, de leurs droits en tant que prestataires.