Action 3: Proposer des options

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3. Proposer des options et obtenir un consentement éclairé: Le médecin généraliste doit énumérer les options appropriées et disponibles au patient. Il convient de lui décrire les avantages, les coûts et les risques de chaque option et de répondre à ses questions. Le patient et le prestataire doivent alors choisir la meilleure option, et le prestataire doit obtenir un consentement éclairé pour le traitement.

Pour la plupart des conditions de l’infertilité, des traitements alternatifs qu’il convient d’expliquer existent. Quelle que soit la gestion prévue, le médecin généraliste doit fournir suffisamment d’informations sur les avantages, les risques et les coûts afin de permettre au patient de donner son consentement éclairé. (The FIGO Committee for the Study of Ethical Aspects of Human Reproduction and Women’s Health, 2009)

Une fois l’évaluation diagnostique disponible réalisée, les choix du couple sont d’attendre sans traitement, d’utiliser le traitement de base disponible localement ou au niveau des soins intermédiaires, ou de demander à être orienté vers un niveau de soins supérieur pour le traitement.

Attendre sans traitement n’est pas sans espoir. Dans un résumé de trois études de suivi de couples infertiles n’ayant suivi aucun traitement, la probabilité moyenne qu’une grossesse conduise à une naissance vivante était de 15 % après un an et de plus de 30 % après 5 ans. (Hunault, 2004) (Voir le graphique ci-dessous). Pour un couple individuel, le pronostic sans traitement peut être estimé à partir d’un modèle de prédiction complexe généré dans cette étude. Pour faire simple, le pronostic attendu d’un couple peut également être approximé à partir de chiffres basés sur le même modèle. Le taux de grossesse moyen de 20 % augmente d’environ 1 % pour chaque année de vie d’une femme de moins de 30 ans, d’environ 5 % si la durée de l’infertilité est inférieure à trois ans, et d’environ 8 % si le couple souffre d’une infertilité secondaire.

Taux de naissances vivantes chez les couples infertiles ne recevant pas de traitement