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1. Identifier et réduire les barrières socio-économiques, démographiques, religieuses et culturelles : Les barrières culturelles, religieuses et socio-économiques peuvent limiter l’accès aux traitements. Lorsque celles-ci sont identifiées, il est souvent possible de prendre certaines mesures pour réduire leur impact sur la limitation de l’accès aux soins de fertilité et pour identifier les traitements qui peuvent être offerts.

La plupart des personnes se trouvant dans des situations à faibles ressources vivent dans des pays en développement où le taux de croissance démographique est relativement élevé. Par conséquent, l’infertilité n’y est pas considérée comme une maladie et les coûts des traitements doivent être payés par les individus plutôt que par la société dans son ensemble. Souvent, même les services les plus simples ne sont pas disponibles ou abordables. Les inégalités d’accès aux services génésiques existent également pour les personnes vivant dans des milieux à faibles ressources et appartenant à des économies émergentes et/ou à des pays riches. (Nachtigall, 2006)

Plusieurs réalités ethnoculturelles constituent une barrière sociale à l’accès aux services de santé reproductive. La pauvreté, l’éducation, la langue et l’origine ethnique sont les principaux facteurs qui influencent la capacité d’accès aux soins de fertilité. Ceux-ci engendrent l’isolement, l’exclusion sociale et la difficulté à accéder aux réseaux sociaux établis.

Par exemple, l’influence de la doctrine religieuse peut également constituer un obstacle à l’accès aux services de santé reproductive. En général, la plupart des religions favorisent les grandes familles, mais certaines s’opposent à l’utilisation des technologies de procréation. (Ethics, Bioscience and Life, 2008)

Les restrictions imposées par les mandats religieux ne constituent pas seulement une barrière pour les individus. L’influence de certaines organisations religieuses peut restreindre la discussion sur des lois traitant des valeurs morales, en particulier celles liées à la reproduction humaine. Ainsi, les perspectives religieuses décident du contenu du matériel pédagogique dans les écoles ainsi que de la manière dont les lois sont discutées et/ou appliquées, ce qui limite souvent l’accès du public aux informations sur la reproduction et à certains traitements de la fertilité.

Lorsque ces barrières socio-économiques, religieuses et culturelles sont identifiées, il est souvent possible de prendre certaines mesures pour réduire leur impact sur la limitation de l’accès aux soins de fertilité et pour identifier les traitements qui peuvent être offerts (Ali, 2011 ; ESHRE Taskforce Ethics & Law, 2009 ; Ombelet, 2008 ; Zegers, 2013)
https://www.glowm.com/pdf/English%20Ethical%20Issues%20in%20Obstetrics%20and%20Gynecology.pdf. Accessed September 27, 2015).