1. Reconnaître les obstacles personnels à l’accès aux soins: Les valeurs personnelles, culturelles, religieuses et familiales qui empêchent l’accès ou limitent les soins doivent être reconnues et prises en compte par les personnes atteintes d’infertilité, les patients et les prestataires de soins.
L’infertilité et d’autres formes d’invalidités reproductives ont des implications sociales et culturelles très variées. Les travaux menés dans différents pays ont souligné la grande diversité des conséquences sociales et psychologiques de l’infertilité dues aux influences culturelles et religieuses. La stigmatisation de la maladie et l’érosion progressive du soutien à une femme dans une relation infertile sont de véritables obstacles à l’accès aux soins médicaux. La situation est aggravée par l’ignorance et les fausses idées sur les faits de base en matière de reproduction, tant de la part des patients que des prestataires de soins non spécialisés et spécialisés. Il a également été démontré que les considérations religieuses influencent la prise de décision clinique, notamment en ce qui concerne la procréation assistée et l’utilisation de gamètes de donneurs. La reconnaissance de ces questions est une condition préalable fondamentale de tout comportement de recherche de la santé dans ce contexte, et, dans ce contexte la littérature souligne le rôle de l’éducation à la santé et de la sensibilisation à la fécondité ( Van Balen et Bos, 2009). L’éducation des consommateurs, les groupes d’entraide et d’autres programmes liant corps et esprit peuvent être utiles pour aider les personnes stériles (ASRM, 2012d).