Action 4: Counseling empathique

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4. Offrir des conseils et un accompagnement empathique : Le médecin généraliste doit fournir des conseils de soutien complets pour l’infertilité, en tenant compte des problèmes médicaux, culturels et socio-économiques. Les conseils et l’accompagnement psychologique doivent se poursuivre au fur et à mesure de l’évolution du traitement.

Comme indiqué dans l’Outil 4 sur le diagnostic, le médecin généraliste doit évaluer si la femme infertile est apte à une éventuelle grossesse et doit identifier toute comorbidité coexistante.

Les conseils incluent des informations sur les conséquences de l’infertilité. Cinq conséquences existent pour les couples qui reçoivent des soins cliniques pour l’infertilité :

  1. succès, sous la forme d’une naissance vivante ;
  2. succès partiel, une fausse couche ou une grossesse extra-utérine qui confirme la capacité de concevoir ;
  3. adoption, une rareté dans de nombreuses régions du monde;
  4. échec sans résoudre la détresse, et
  5. résolution ou acceptation de la stérilité.

De nombreuses patientes infertiles ne tombent pas enceintes, même lorsqu’un traitement de procréation assistée est disponible, car elles ne peuvent pas se permettre ou accéder au traitement, elles abandonnent le traitement ou celui-ci échoue. Il est donc utile de s’assurer que le processus clinique n’est pas nuisible ou inutilement désagréable. Cela signifie que même lorsque des interventions ne sont pas disponibles, le prestataire de soins doit toujours reconnaître que l’infertilité est une maladie/invalidité, accorder son immédiate attention lors de ses visites, encourager la discussion et fournir des informations dans un environnement bienveillant et compréhensif (Ryan, 1999). Même si un conseil empathique n’augmentera pas les chances du couple de tomber enceinte, le moins que l’on puisse faire pour les couples infertiles est de leur offrir des soins de santé bienveillants, informés et humains.

Les décisions relatives à l’infertilité et à son traitement doivent tenir compte de l’avis du patient et doivent être conformes à la culture, aux préférences et à la situation économique du patient. Il est également essentiel de pratiquer de manière éthique (voir l’Outil 7 Prévenir l’infertilité (Mesure 4).