Action 2: Éduquer sur la sexualité et la contraception

2. Éduquer sur la sexualité et la contraception: L’éducation qui permet aux gens d’augmenter les chances de grossesse lorsqu’ils le souhaitent et de prévenir la grossesse lorsqu’ils le désirent doivent être incluse dans les programmes de santé et d’éducation.

Les possibilités d’éducation doivent promouvoir la santé sexuelle et, ce faisant, offrir des informations de base sur le maintien d’un mode de vie sexuel sain. Le choix du moment des rapports sexuels, à la fois pour augmenter et réduire la probabilité de grossesse, et l’utilisation de moyens de contraception lorsque l’on ne veut pas tomber enceinte, sont particulièrement pertinents pour la fertilité . (ASRM, 2014)

L’OMS définit la santé sexuelle comme un sentiment personnel de bien-être sexuel ainsi que l’absence de maladies, d’infections ou de troubles associés au comportement sexuel. (http://whqlibdoc.who.int/hq/2000/WHO_MSD_MDP_00.14_Module4.pdf) Dans le contexte des normes culturelles, il est important d’éduquer les jeunes sur les avantages de retarder l’activité sexuelle, la valeur des relations à partenaire unique qui comportent moins de risques de transmission de maladies et la valeur d’éviter les grossesses non désirées.

Les établissements de santé, les écoles le cas échéant, et d’autres organisations sociétales doivent informer sur les moyens de contraception, y compris les préservatifs, les moyens de contraception à long terme réversibles, les contraceptifs oraux et d’autres méthodes.

De plus, les pratiques sexuelles dangereuses telles que l’introduction d’herbes ou d’autres substances dans le vagin pour augmenter le plaisir sexuel masculin lors de « rapports sans lubrification » et d’autres pratiques qui entraînent des mutilations, des douleurs et/ou une réduction de la fertilité et d’autres problèmes doivent être découragées et leurs dangers expliqués.

Les couples qui tentent de tomber enceinte doivent avoir des rapports sexuels environ 2 à 3 fois par semaine, en commençant quelques jours après la fin des règles. Les lubrifiants tels que KY jelly ou la vaseline doivent être évités car ils peuvent interférer avec la fonction des spermatozoïdes. L’huile végétale de colza ou l’huile minérale est une bonne alternative, si nécessaire. (ASRM, 2014)